Le terme « hutong » désigne l’habitat traditionnel qui était prédominant à Beijing avant l’arrivée des constructions hautes, depuis le début de l’essor économique Chinois. Ce mot, tiré du mot mongol « Hottog » qui signifie puits, correspond à des habitations basses qui étaient à l’origine construites tout autour d’un puits. Ces habitations étaient construites autour de nombreuses ruelles entremêlées les unes aux autres.
Aujourd’hui, de nombreux hutongs sont rasés pour faire place à des rues larges et des immeubles modernes – un peu comme ce qui se faisait du temps du baron Haussmann à Paris. Parfois, des hutongs traditionnels sont rasés et de nouveaux hutongs, cette fois bien plus modernes sont construits à la place.
Heureusement aujourd’hui, certains hutongs sont protégés pour garder un patrimoine architectural. C’est d’autant plus utile qu’outre la culture du pays qui est ainsi préservée, cette protection du patrimoine génère un certain nombre de richesses, dans la mesure où les hutongs, comme à HouHai, sont l’endroit d’une importe vie culturelle et attire de nombreux touristes.
Voici quelques photos de Hutongs.
Bon à savoir: Dans les hutongs très touristiques, les prix des bars et restaurants peuvent s’envoler. Par exemple 30¥ la bière. Ceci étant, il est parfois possible de négocier. Et dans les hutongs moins touristiques, il est possible de se nourrir à très bon prix.
Exemple : J’ai mangé hier dans un hutong avec 2 amis. Pour une dizaine de raviolis par personne + 1 plat de pâtes + 6 grandes Tsing-Tao (enviro,n 600 mL), nous avons payé en tout 73¥ (8,70€). Soit 2,90€ par personne pour un repas sympa, bien arrosé et dans un cadre agréable.
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Quand tu parles d’habitat traditionnel tu as une idée de la période de construction Martin?
Non aucune idée David. Après en gros, les hutongs, c’était l’habitat traditionnel qui était ultramajoritaire à Beijing jusqu’au début des années 1980 quand, développement économique oblige, la ville a commencé à en raser pour laisser la place aux grands buildings et aux grandes avenues. Un peu comme Haussmann avait fait au 19ème siècle, sauf que lui au moins avait imposé un cahier des charges aux nouveaux immeubles qui ont fait la réputation de la ville lumière 🙂
A bientôt
Martin