19h30 : Après un peu plus de 3 heures de vol, j’arrive à Moscou. Dehors, il y a un peu de neige, c’est sympa, ça change de Paris. A l’intérieur, c’est étrange : on vérifie à l’arrivée – alors que je me dirige vers la zone de transit – mon papier d’embarquement, et les bagages repassent aux rayons X. Première fois que j’ai doit à un contrôle à l’arrivée d’un avion. J’ai aussi droit à un tampon sur mon papier d’immigration. J’aurai pu me croire à l’époque communiste. L’affiche de Burger King dès l’arrivée en zone de transit me rappelle que non, la Russie n’est plus communiste.
A la sortie, je vois un petit café. Des prix en roubles – 240 ou 160 roubles selon les gâteaux. Je demande « Do you speak english » aux serveurs. Réponse négative. Etonnant dans un aéroport international. Je tente le langage des signes : je sors des euros, demande combien en roubles, ils ne répondent pas. Après 5 minutes de galère à l’accueil, on me dit qu’1 euro = 34, puis 42 machin chouette. Bref, 1 euro = 34-42 rouble, arrondissons à 35. 240/35, ça fait cher de la verrine. Surtout vu les salaires en Russie, mais on est à Moscou. Bref, j’ai trop envie de mon caprice. Je retourne au café, achète la belle verrine, galère à demander de l’eau au robinet et pas un machin en bouteille, et commence à élucubrer sur ma vie inintéressante et les petits détails à la con. Bref, un Français va à Pékin.
Je m’ennuie, je fais un tour des duty free. Je vois des cognacs chers. Je m’amuse à chercher la plus chère. Bilan : 7 000 euros la bouteille la plus onéreuse. Je veux prendre une photo pour mon blog, un vigile me dit non. J’aurai été une jolie fille, j’aurai bombé mon torse et il aura été content. Mais je ne suis pas une jolie fille. Je n’ai donc pas pris de photo.
L’aéroport est inintéressant. Tellement encombré de boutiques de luxes qu’on voit difficilement le gate. J’arrive au gate. Je ne trouve pas de prise pour recharger mon PC portable. Je devrai donc dormir dans l’avion pour Beijing et achète 10 cl de Whisky pour m’occuper dans l’avion…