Second jour à Beijing

Aux aurores, a 11 heures, je me réveille, n’ayant pas fait de vraie nuit au cours des 57 heures précédentes (2 heures de sommeil la veille de mon départ + quelques siestes sporadiques dans l’avion et dans le train + 7 heure de décalage horaire dans les dents). Après quelques recherches, on se rend à l’ambassade pour nous enregistrer et demander quelques infos.

Ma copine veut marcher, je veux prendre le taxi. On appelle des taxis, aucun ne veut nous prendre. 4 km plus tard, on rejoint l’ambassade polonaise… et on apprend qu’elle est fermée, épiphanie oblige… On cherche l’ambassade française mais on se paume à moitié… On va dans un hôtel… Une Chinoise sympa qui nous aide. Traduction du mot ambassade française en chinois (on l’avait déjà traduit et écrit à la main via Google mais ca ne semblait pas être parfait) nous dit qu’un taxi va nous prendre… 5 minutes après, rien. Je demande, elle nous dit vous n’avez qu’à prendre un taxi dans la rue. Super l’aide. Finalement, on demande : le taxi dit non. La réceptionniste explique, le taxi nous prend. Apparemment, comme le chauffeur n’était pas sûr du lieu de l’ambassade, il ne voulait pas nous amener de peur de ne pas être payé.

Bref, on arrive à l’ambassade française. Bien sûr, l’ambassade est fermée – à partir de midi – mais au moins la chinoise de l’accueil indique l’adresse exacte de l’ambassade en français et en Chinois ainsi que le numéro de téléphone de l’accueil. Sympa 🙂

J’apprendrai que le français avec qui j’avais discuté n’a pas trouvé l’ambassade, mauvaise information de google oblige et il n’aura réussi à trouver l’ambassade qu’à sa troisième tentative. Je comprends pourquoi les chauffeurs avaient peur de nous prendre et pourquoi j’ai tant galéré…

Au retour, on prend un taxi mais la chauffeuse semble faire un détour… Je tente en vain de lui demander ou on est en pointant le doigt dehors pour montrer la rue et pointant avec une mine interrogative différents endroits de la carte mais rien. Par contre, elle sait me dire dans un parfait anglais « 33 RMB please » quand le compteur n’indique que 31 kouais (je découvrirai plus tard qu’une surtaxe de 2 Kwais est systématiquement ajoutée à une course de taxi pour le carburant)… Bref, on marche.

Les Chinois seraient prêts à nous tuer dans un passage piéton. Ici la loi du plus fort règne. Même au piéton vert, les voitures roulent et elles ne ralentissent pas même si on est devant. Enerve, je jette une bouteille en plastique vide sur une voiture qui force le passage, le chauffeur s’arrête 20 mètres plus loin mais on est déjà parti entre temps.

On rendre dans une boutique de téléphone portable  et on demande le prix d’une carte SIM. On nous indique 160 RMB la carte et 0,12 RMB (environ 1,5 centime d’euro) la minute. On demande comment payer – au moins, à la carte. Le type voyant bien qu’on n’est pas chinois, il aurait pu nous montrer un catalogue, appeler un collègue anglophone… Rien. On se barre énervé par leur manque de débrouillardise et d’anglais et on rentre faire une sieste.

Après je tente de répondre à mes clients sur le web. Cela mouline comme pas possible – 2 à 8 Ko/seconde, plus lent qu’Internet il y a 15 ans en France. Bilan : je vais au Mc do pour squatter le WiFi). Grande déception : le nom des burgers sont marqués en chinois (mc do c’est américain non ? En français, c’est bien marqué big mac et pas gros mac ? Pourquoi ils traduisent ou ne laissent pas en anglais en Chine ?) et les serveurs… ne parlent pas anglais. Génial dans un Mc Do à 1 km de la cité interdite…

La page de connexion du Mc Do est évidemment… en Chinois. Bravo Mc Do de ne pas proposer une version bilingue… Et ils redemandent un numéro de téléphone… Je demande à ma voisine son numéro. Sympa… Mais cela ne marche pas. Un numéro bizarre s’affiche.

Je comprendrai qu’un SMS a été envoyé et qu’il fallait saisir un code pour rentrer. Un moyen d’avoir un contrôle sur Internet – avec le nom, l’email et le numéro de téléphone de l’utilisateur. Sympa Mc Do.

Bref, énervé, je rentre chez moi et galère sur le web, mais réussis à faire en 3 heures ce que j’aurai fait en 10 minutes. Pas grave, en attendant les chargements, je joue à Spider Solitaire ou écris cet article… Voilà, mon second jour en Chine est terminé.

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