Parc Olympique de Beijing

Aujourd’hui, je me rends en compagnie de Pierre, un français que j’ai rencontré dans l’avion pour Beijing, visiter le parc Olympique de Beijing. Pour l’information, Beijing avait accueilli les jeux olympiques en 2008.

Info sur les JO de 2009

Pour l’info, Beijing avait dépensé pas moins de 44 milliards d’euros pour accueillir ces jeux olympiques, 5 fois plus qu’à Athènes ou 3 fois plus qu’à Londres en 2012. Construction du terminal 3 de l’aéroport (aussi grand que tous les terminaux de Roissy réunis), doublement des lignes de métro, construction d’infrastructure à l’architecture grandiose, sans compter un important travail d’amélioration de l’air – usines délocalisées ou fermées, voitures en circulation alternées…

Alors que Beijing était accusée d’air très pollué, le ciel n’a jamais été aussi pur et bleu que durant les JO… Et pour être sûr que le ciel soit bien bleu alors que des nuages menaçaient l’inauguration, des fusées ont été lancées pour repousser les nuages de la capitale…

Ce que nous avons visité

Aujourd’hui, nous sommes partis visiter le nid d’aigle, le surnom donné au stade construit pour les JO de 2008, à l’architecture si particulière, ainsi que voir le water-cube, l’immense espace aquatique créé pour l’occasion, et transformé depuis les JO en immense piscine de loisirs.

Une petite lampe, au design  du stade olympique. Plutôt marrant non ?

Vue depuis le stade olympique. Au fond, un espace rempli de neige artificiel sert de terrain de jeux aux Pékinois.

L’intérieur du stade olympique. Ouvert au public moyennant 50¥ (6,43€) par personne, le stade accueille en son centre un immense terrain de jeu le temps d’un hiver. On y serait bien allé, mais le tarif d’entrée, 140¥ (18€) par personne était prohibitif.

On parvient à voir que les porteurs de carte bleu ICBC ont 80% de réduction (soit 28¥ l’entrée) mais bien que mon ami aient une carte ICBC, ils ne veulent rien savoir…

Nous préférons donc quitter le stade et rejoindre la rivière ou le lac (gelé) pour marcher sur le lac et faire le tour à pied

Puis Pierre n’étant pas très confiant pour tenter le patin à glace, nous nous lançons dans des chaises patin à glace, moyennant 20¥ (2,57€) par personne. Il s’agit d’une simple chaise pliante fixé sur une sorte de traîneau à glace… Attention :

Le soleil se couchant, le froid revient au galop – il fait jusqu’à -17°C la nuit et jamais plus de 0 ou 2°C en journée – et on se dépêche de rentrer. Sur le chemin, deux choses attirent mon regard:

Un panneau indicateur… en français. Original non ? Ou le fait qu’on soit sur un site Olympique, et que le français soit la langue officielle des jeux olympiques (merci Pierre de Coubertin) avec l’anglais ?

La Chine est un pays dynamique. On s’en rend compte même dans le métro de Pékin. Quand les lignes sont rallongées à hauteur d’1 ou 2 stations supplémentaires en France ; à Beijing, c’est plus rapide. A l’origine, la ligne 8 était une petite ligne créer pour relier le site des JO au reste de la ville. La ligne a vite été rallongé de 5/6 arrêts au nord depuis 2008, et 6 nouveaux arrêts seront rajoutés au sud cette année. 8 lignes sont actuellement en construction dans la ville.

@Ran and Hat600

En pointillés, les lignes qui seront ouvertes entre 2010 et 2015.

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4 Responses to “Parc Olympique de Beijing”

  1. Fabrice dit :

    Il est super ce reportage photo.

    Je me souviens en 2008 avoir été totalement scotché quand j’ai vu pour la première fois le stade Olympique à la télé.
    C’est l’un des plus beaux qui été jamais été créé à mon avis.

    Par contre est-ce que tu sais si c’est la ville qui a assumé l’intégralité du budget des JO ou est-ce que l’état en a pris une partie à sa charge ?

  2. martin dit :

    Bonjour Fabrice

    Merci à toi. Le stade est très beau il est vrai – mais nettement moins beau quand on est à l’intérieur et qu’on voit de nombreux tuyaux techniques dans le stade.

    A mon avis, je pense que c’est le gouvernement Chinois qui a du payer tout ou une bonne partie des jeux. Car bon, 44 milliards d’euros, cela représente tout de même 1 900 euros par habitant à Beijing, c’est conséquent. Ceci étant cet argent fut dépensé utilement, car le métro qui, malgré qu’il soit le 4ème plus grand du monde, reste largement sous-dimensionné, était vraiment minuscule avant les JO. Idem pour l’aéroport.

    Les JO ont été une bonne occasion de moderniser et de dépolluer – quoique les efforts ont été gâchés par la hausse du nombre de voitures – la ville.

    A bientôt 🙂

  3. Fabrice dit :

    Il est clair qu’un évènement sportif de cette dimension est du pain bénie pour accélérer la réorganisation d’une ville.
    Je l’ai vu par exemple avec Barcelone, où je vais régulièrement, et qui a gagné 30 ans dans l’évolution de son infrastructure grâce aux JO de 92.

    Sinon niveau budget extravagant, j’ai lu ce week-end que le Qatar prévoyait une enveloppe de 100 milliards de dollars pour aménager le pays en vue de la Coupe du monde de foot 2022.
    Je n’ai pas besoin de te dire que toutes les entreprises de construction du monde sont sur les rangs.

  4. martin dit :

    Bonjour Fabrice

    Barcelone a évolué à ce point? J’y suis allé et n’ayant pas visité le parc olympique, n’ait pas pu me rendre compte de la différence avant/après.

    100 milliards pour la coupe du monde 2022, cela frise le ridicule. 44 milliards est énorme (notamment 10 milliards pour dépolluer), mais après cela me choque bien moins, pour une ville de 23 millions d’habitants (et 1300 dans le pays) que 100 milliards pour un petit pays comme le Qatar. Vraiment de l’argent brûlé. C’est vrai le coup des stades climatisés qui ne seront utilisés qu’une seule fois puis détruits?